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Au royaume des aveugles, les borgnes sont rois. Mais dans l'obscurité, celui qui tient une bougie est une cible facile.

vendredi 21 mars 2014





Titre: La Peur / Gone
Auteur: Michael Grant
Note: 4/5
RésuméMalgré la faim, les mensonges et l'épidémie, les enfants de Perdido Beach sont déterminés à survivre. Mais aucun répit ne leur est accordé, l'Ombre se glisse dans le monde fragile qu'ils ont construit... avec une arme fatale : la peur. La Zone est désormais plongée dans l'obscurité, les pires craintes de chacun émergent, menaçant l'équilibre de leur société...

Mon avis:
J'ai commencé à lire Gone en Septembre non pas parce que je n'en n'avais jamais entendu parler mais bien parce que je n'avais jamais eu l'occasion de me procurer les tomes de cette série si originale. Malgré avoir été déçue par le troisième tome, je dois dire que ce quatrième opus est particulièrement réussi.
Tout d'abord, j'ai apprécié le fait de pouvoir découvrir ce qui se trouve en dehors de la Zone. Toute cette agitation et ces suppositions autour de la création du Dôme m'ont beaucoup plu. D'ailleurs, on apprend pas mal de choses à travers ce nouveau tome. De plus, la présence des militaires donne un petit côté fin du monde qui colle assez bien à l'histoire. 
Concernant les personnages, j'ai été soulagée par la tournure que prend le duo Sam / Astrid car il faut avouer que leur couple, dans les tomes précédents était un peu rébarbatif. Dans se tome, on apprend à connaître un Caine plus humain qui, j'espère, ce montrera dans le futur toujours aussi manipulateur et haïssable. 
Dans ce tome, Michael Grant nous montre la Zone sous des aspects différents en écrivant du point de vue de nombreux personnages ce qui provoque des moments de suspens intenables mais qui font partis intégrantes de cette série.
A propos du style d'écriture de l'auteur, il est indéniable qu'il possède le don de nous faire tourner les pages à une vitesse vertigineuse. 
Pour finir, la chute de ce roman est juste spectaculaire. J'ai hâte de connaître la suite.... 

A vivre dans un monde tellement facile , notre sensibilité s'émousse peut-être .

mardi 11 mars 2014




Titre: 1Q84
Auteur: Haruki Murakami
Note: 3/5
RésuméAu Japon, en 1984.

C'est l'histoire de deux mondes, celui réel de 1984 et un monde parallèle tout aussi vivant, celui de 1Q84. Deux mondes imbriqués dans lesquels évoluent, en alternance, Aomamé et Tengo, 29 ans tous deux, qui ont fréquenté la même école lorsqu'ils avaient dix ans. A l'époque, les autres enfants se moquaient d'Aomamé à cause de son prénom, « Haricot de soja », et de l'appartenance de ses parents à la nouvelle religion des Témoins. Un jour, Tengo l'a défendue et Aomamé lui a serré la main. Un pacte secret conclu entre deux enfants, le signe d'un amour pur dont ils auront toujours la nostalgie.
En 1984, chacun mène sa vie, ses amours, ses activités.
Tueuse professionnelle, Aomamé se croit investie d'une mission : exécuter les hommes qui ont fait violence aux femmes. Aomamé a aussi une particularité : la faculté innée de retenir quantité de faits, d'événements, de dates en rapport avec l'Histoire.
Tengo est un génie des maths, apprenti-écrivain et nègre pour un éditeur qui lui demande de réécrire l'autobiographie d'une jeune fille échappée de la secte des Précurseurs. Il est aussi régulièrement pris de malaises lors desquels il revoit une scène dont il a été témoin à l'âge d'un an et demi.
Les deux jeunes gens sont destinés à se retrouver mais où ? Quand ? En 1984 ? Dans 1Q84 ? Dans cette vie ? Dans la mort ? 


Mon avis:
La première chose qui me vient à l'esprit en rédigeant cette critique, c'est l'étrangeté de ce livre. L'auteur arrive a créé un suspens qui nous pousse à tourner les pages alors que la trame de l'histoire est plutôt lente, sans rebondissement haletant. 
On assiste également à une très grande précision dans les moindres détails notamment concernant la jeunesse de Tengo et Aomamé ainsi que de la création de la communauté des Précurseurs. Murakami sait nous révéler très sobrement des détails qui sont des plus importants et qu'il arrive très bien à dissimuler. 
Quelques éléments m'ont dérangée dans ma lecture. J'ai parfois eu l'impression qu'il y avait des anachronismes notamment sur la place d'Aomamé dans la société. En effet, j'ai du mal à imaginer qu'une femme puisse être professeur d'arts martiaux dans les années 80 et dispense des cours de self défense contre les hommes en particulier. Après, j'ai sûrement une fausse image de la société de cette époque. 
Ensuite, je pense que ça vient de la traduction de mon édition mais quelques fois il y avait des mots qui ne collait pas vraiment à la situation, qui étaient décalés. 
Il faut également reconnaître que l'auteur sait inventer un monde de toute pièce qui nous envoûte, nous pousse à nous interroger.  


Pile à Lire

lundi 3 mars 2014

        


           

           













Maj du 15/03/2015, 12 livres. (j'en ai sûrement oublié...)

Becoming Jane


Bonjour tout le monde,
J'ai profité de ce début de vacances pour visionner un film qui me tenait très à cœur. En effet, depuis quelques temps je suis devenue une Austenienne comme on dit dans le milieu. Comme je l'avais dit dans un article précédent je n'ai pas eu le temps de lire toutes les œuvres de cette grande dame mais, j'ai néanmoins visionné au moins une adaptation de chacun de ses romans si ce n'est plus. Il était donc tout naturel que je m'intéresse à ce film que je tenais à vous présenter intitulé Becoming Jane et qui retrace la vie de l'écrivaine phare du XVIII / XIX ème siècle. De plus, la présence de Anna Hathaway, actrice qu'on ne présente plus, et James McAvoy, que j'ai découvert grâce à X-Men le commencement,  me donnait une raison de plus de le visionner. Sans plus attendre mon avis.

Tout de suite, l'impertinence et le côté charmeur de Tom Lefroy interprété par James McAvoy m'ont séduite. Cet acteur a su interprété à merveille l'arrogance et l'impertinence de ce jeune homme sûr de lui. A travers le caractère de son personnage, je trouve que James McAvoy domine le film. Certes, Anne Hathaway n'a pas démérité mais elle est légèrement plus effacée, plus discrète. Je pense que son esprit critique aurait pu être encore plus aiguisé mais, bien sûr ce n'est que mon avis.
Bien entendu, la trame de l'histoire reste assez classique et manque parfois d'originalité. En effet, la première partie est non sans rappeler celle d'Orgueils et préjugés quant à la deuxième partie, elle pourrait être associée à Raison et Sentiments.
Concernant la fin de l'histoire, je suis à la fois satisfaite de la tournure finale car une happy end aurait vraiment enlevé beaucoup de charme au film mais, d'un autre côté je trouve que Jane et Tom méritaient d'être heureux. On ressent néanmoins très bien la pression que ressentaient les jeunes filles de l'époque concernant leurs futurs mariages. Maggie Smith qui pourrait être comparée à une Lady Catherine de Bourgh interprète à merveille et à elle seule cette pression. J'ai apprécié le personnage de Mr. Wisley qui est certes très simplet mais qui à la fin se défait de l'emprise de sa tante et à qui on doit une très belle citation qui est  "Parfois l'affection est une fleur timide qui n'éclot qu'avec le temps".
Concernant la mise en scène, les costumes ne sont certes pas à la hauteur de Northanger Abbey ou de Emma mais ils valent tout de même le détour. J'ai beaucoup aimé les bibliothèques reconstituées à l'identique de celles de l'époque. 
En conclusion, c'est un film qui vaut le détour pour la très belle interprétation de James McAvoy. De plus, si vous aimez les films d'époque et Jane Austen ce film alliera à merveille ces deux centres d'intérêt. En revanche, si vous recherchez un film critique qui sorte de l'ordinaire vous pourriez être déçu.





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